S’il existe un secteur qui doit fonctionner avec une bonne planification, c’est bien celui de la médecine. En effet, s’occuper des soins de santé constitue une mission qui exige la prise de nombreuses précautions.

L’avènement du coronavirus à l’instar de nombreuses pandémies historiques apparait comme l’illustration parfaite de cette nécessité de prévoir. Prenant donc en compte les nouvelles technologies et les risques inconnus, quels peuvent être les défis du secteur sanitaire ? On vous en parle.

Une intégration sans accros des nouvelles technologies

Quand on consulte l’actualité des médecins, on se rend aisément compte du défi d’intégration des nouvelles technologies, et ce, sur plusieurs plans.

En réalité, les innovations surviennent à un rythme assez rapide au point où les règles de leur emploi ne se trouvent pas encore bien élaborées ou assimilées. Ainsi, dans de nombreux domaines, on note un besoin d’efficacité tout en respectant un minimum d’éthique. Il s’agira concrètement de :

  • Respecter l’éthique dans les domaines non réglementés ;
  • Utiliser soigneusement les différents équipements innovants ;
  • S’approprier le big data avec fiabilité.
  • Respecter l’éthique dans les domaines non réglementés

La biotechnologie constitue le secteur particulièrement concerné par ce défi. Il n’existe justement pas une réglementation harmonisée dans le monde pour ce volet ; d’ailleurs indisponible dans de nombreux pays.

Les patients et les médecins se livrent donc selon leurs besoins et éthiques à du tourisme médical ; voyageant d’un pays à l’autre pour bénéficier de lois favorables à leurs opérations.

Il faut urgemment se pencher sur les questions de procréation assistée, de la télémédecine afin de situer les responsabilités légales et ne pas laisser libre cours à des pratiques dégradantes de l’éthique.

Utiliser soigneusement les différents équipements innovants

Si l’innovation technologique se révèle globalement utile dans le secteur de la santé, elle ne fait pas disparaître les possibilités d’erreur humaine. Un médecin peut se tromper dans l’emploi de tel ou tel autre équipement causant de graves dommages aux patients.

C’est pourquoi il existe un réel challenge de formation des acteurs du secteur à la bonne utilisation des divers outils connectés ou autres matériels innovants. Il en va de l’optimisation véritable des prestations fournies.

Précisons déjà que tout médecin doit se résoudre à souscrire une assurance responsabilité civile pro afin de se parer aux éventualités d’erreurs. En cas d’indemnisation exigée, cette précaution pourrait bien aider le mis en cause.

S’approprier le big data avec fiabilité

À l’ère du big data, il se pose un sérieux problème de confidentialité des données de santé. En effet, la numérisation des informations liées aux patients fait naitre un risque accru de violation du secret médical.

Il existe une véritable crainte de l’exposition délibérée de la vie des patients à fins commerciales impliquant des discriminations connexes. Par exemple, un patient dont les données sanitaires se trouvent connues d’un assureur ne peut pas contracter avec toutes les chances qu’il aurait souhaité avoir.

Ainsi, le médecin doit se faire un devoir de garder le secret médical aussi bien de manière ordinaire qu’en tenant compte de la numérisation des données. Autrement dit, il faudra s’assurer de bien sécuriser les informations recueillies en ligne. Il va sans dire que les risques de cyber attaque et piratage ne sont pas du tout à négliger.

Un challenge autour du climat

On ne le dira jamais assez ; la crise climatique est aussi une crise sanitaire. Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution atmosphérique tue sept millions de personnes par an. Les changements climatiques favorisent en outre la propagation de maladies infectieuses comme le paludisme et l’aggravent les affections respiratoires.

Il convient donc de donner plus d’importance à la santé dans le débat sur le climat. Partout dans le monde, les acteurs du secteur public comme du privé doivent prendre conscience de l’enjeu sanitaire de cette cause afin d’agir urgemment.

Sortir de la pandémie actuelle

On ne peut évidemment pas aborder les défis du secteur de la santé sans toucher à la question de la pandémie du COVID 19.

À ce propos, le challenge demeure de trouver la porte de sortie. Jusqu’ici, les actions menées donnent l’impression d’une intervention défensive contre le virus qui ne cesse de muter.

Pendant que la recherche doit mieux s’orienter vers une éradication du mal, la pratique médicinale doit davantage s’appuyer sur comment protéger aussi bien les médecins que les patients.

Pour faire plus clair, il n’est un secret pour personne que le coronavirus est un virus assez contagieux. La prise en charge massive des patients comporte donc d’énormes risques sanitaires pour les médecins, bien qu’ils soient formés à la base pour cette éventualité. En réalité, le défi s’avère de recycler le savoir-faire de ces praticiens pour plus de précautions.

Aussi, il existe un guide très pratique conçu par des spécialistes de l’éducation en partenariat avec l’OMS afin de favoriser les réactions appropriées face à la maladie. À travers ce document, on peut se rendre compte qu’il est temps pour l’humanité de riposter et les actions à mener se trouvent désormais connues du côté des médecins.