La lumière peut-elle réellement guérir ? Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de la photothérapie, l’idée peut être difficile à concevoir. Et pourtant, elle est bien réelle. Cette discipline est utilisée pour guérir certaines maladies et se révèle même parfois très efficace, surtout contre certaines maladies de la peau. Encore mieux, il existe différentes disciplines de photothérapie. L’idée vous rend-elle encore perplexe ? Vous allez en savoir plus à propos de cette thérapie dans cet article.

La photothérapie, qu’est-ce que c’est ?

En réalité, le concept est assez simple. D’un côté, nous avons une lumière émise par une ou plusieurs lampes, et d’un autre côté, le patient.

Ça vous fait penser à une cabine de bronzage, n’est-ce pas ?

Effectivement, c’est un peu le même principe. Mais cette fois, la fréquence de la lumière est bien spécifique, adaptée au résultat attendu. Nous allons en parler un peu plus lorsque nous allons faire le tour des disciplines de photothérapie les plus courantes, qui sont :

  • La photothérapie UV pour le traitement des maladies de la peau.
  • La photothérapie infrarouge pour guérir les maladies oculaires, plus de détails sont disponibles ici.
  • La photothérapie esthétique, pour prendre soin de la peau.
  • La photothérapie dynamique, utilisée par exemple pour le traitement des cancers de la peau.
  • La luminothérapie pour le traitement des maladies psychiques.

La photothérapie UV

Cette discipline utilise les rayons ultra-violets obtenus grâce à des tubes fluorescents pour guérir certaines maladies cutanées. Ces rayons UV, très spécifiques comme le spectre 311 nm, peuvent également être obtenus durant une séance de bronzage ou d’une séance dans une cabine, mais en quantité insuffisante. C’est pourquoi une séance de photothérapie UV est nécessaire. Plusieurs maladies comme l’eczéma, le lichen plan, la folliculite, le pityriasis ou le mycosis peuvent être guéries.

La photothérapie infrarouge

Plusieurs établissements spécialisés proposent des séances de photothérapie infrarouge afin de prévenir le vieillissement des yeux. Et d’après certaines études, celles-ci sont réellement efficaces. En effet, la lumière rouge et l’infrarouge, même paupières fermées, stimulent l’activité des mitochondries, les composants essentiels des cellules visuelles. C’est lorsque la performance de ces derniers diminue avec l’âge que l’acuité visuelle est en baisse. D’ailleurs, il semble aussi que la lumière rouge puisse faire la même chose avec les cellules épidermiques, cette fois en stimulant la production de collagènes. Cette lumière favorise également l’endormissement et soulage certains types de douleur.

La photothérapie esthétique

C’est dans le domaine esthétique que la photothérapie est surtout très utilisée. On distingue d’ailleurs plusieurs sous-disciplines, dont :

  • La photothérapie LED, qui utilise certaines fréquences de lumières spécifiques obtenues à partir de lampes LED. Par exemple, la lumière infrarouge que nous avons déjà évoquée ralentit le vieillissement de la peau et favorise la cicatrisation et la régénération des tissus cellulaires. La lumière bleue, quant à elle, favorise le traitement des acnés en ciblant tout particulièrement les bactéries.
  • La photothérapie laser, qui utilise donc des rayons laser afin d’être plus précise et plus efficace. Cette thérapie permet de guérir une variété de problèmes cutanés, tels que les taches pigmentaires, les cicatrices, les rides, les vaisseaux dilatés, etc.
  • La photothérapie par IPL ou Intense Pulse Light, capables de détruire des cellules ciblées. Les séances d’IPL peuvent traiter différents problèmes cutanés tels que les taches brunes, les rougeurs, les vaisseaux sanguins dilatés, etc.

La photothérapie dynamique

Cette discipline permet également de traiter certaines maladies de la peau, précisément certains types de cancer. Mais, contrairement aux autres disciplines ci-dessus, la PDT est un traitement physico-chimique. Plus précisément, elle nécessite l’utilisation d’une substance chimique photosensibilisante afin de cibler des tissus pathologiques spécifiques. L’association de cette dernière aux rayons lumineux peut par exemple stimuler la production de radicaux hydroxyles qui peuvent détruire les cellules cibles, épargnant les cellules environnantes.

La luminothérapie

Le terme luminothérapie est souvent confondu avec la photothérapie. À tort ? On ne peut pas réellement le dire, car le sens des deux mots semble très proche. Néanmoins, on pourrait distinguer la photothérapie comme plus exigeant des mesures des spectres lumineux, lorsque la luminothérapie favorise le traitement à une lumière naturelle, c’est-à-dire proche de celle du soleil. Justement, cette dernière est surtout efficace pour le traitement des maladies psychiques.

Connaissez-vous la nostalgie ou la flemme du début de l’automne ? En réalité, ce n’est pas de notre faute. C’est celle de la mélatonine, l’hormone qui nous donne la pêche. Au début de l’automne, la production de celle-ci est en baisse, ce qui explique pas mal de choses. La luminothérapie traite différentes maladies psychiques comme la dépression ou l’anxiété, en stimulant la production de cette hormone grâce à la lumière.